En 2024, le statut d’intermittent du spectacle continue de susciter l’enthousiasme chez tous ceux qui rêvent de briller sous le feu des projecteurs. Vous dépendez de plusieurs employeurs ? Vous ne travaillez pas en CDI à temps complet dans la même structure ? Vous évoluez dans les sphères du théâtre, de la musique, du cinéma…
Bref vous êtes artiste ou technicien du spectacle et vous ambitionnez de devenir intermittent du spectacle. Ce n’est bien sûr pas insurmontable mais il y a quelques pièges à déjouer et quelques astuces à connaître. Car si devenir intermittent du spectacle est un choix de carrière, c’est aussi une aventure complexe. Dans cet article, découvrons les clés du succès pour ceux qui ambitionnent de vivre de leur passion artistique dans la cadre de ce statut.
L’intermittence du spectacle, c’est quoi ? …un statut ?
Non ! On évoque souvent le terme de « statut » au sujet de l’intermittence du spectacle… on parle d’un « statut » spécifique. En réalité l’intermittence n’est pas un statut officiel, comme l’est par exemple le statut d’auto -entrepreneur. L’intermittent est en fait un salarié un peu particulier qui bénéficie de règles spécifiques auprès de Pôle Emploi (alias France Travail depuis janvier 2024).
L’intermittent du spectacle est un « agent double » : il a la capacité d’être à la fois salarié ET demandeur d’emploi toute sa vie d’intermittent.
C’est même nécessaire pour vivre de sa passion dans la majorité des cas !
Quelle structure gère les droits des intermittents ?
C’est Pôle Emploi / France Travail, structure officielle et établissement public, qui gère les droits des Intermittents du spectacle. Plus précisément Pôle Emploi Spectacle dans certaines régions. Pôle Emploi Spectacle est une ramification dédiée aux artistes et techniciens du monde du spectacle.
Mais pourquoi devenir Intermittent ?
Si vous êtes artistes ou technicien dans le spectacle, vous connaissez des périodes de création ou de recherche de nouveaux contrats durant lesquelles vous n’êtes pas rémunérés. Ce qui peut se révéler très compliqué. Lorsque vous bénéficiez des allocations, versées par Pôle emploi / France Travail au titre de l’intermittence du spectacle, vous pouvez vivre ces passages plus sereinement.
Ce complément permet d’aborder votre métier paisiblement…à condition que tout soit bien géré évidemment ! Les règles de l’intermittence sont très complexes et difficiles à appréhender tout seul.
Tout le monde peut-il devenir Intermittent du spectacle ?
Mais non bien sûr ! Il faut déjà travailler dans ces secteurs d’activité et dans le cadre de CDD d’usage.
En 2024, les conditions d’admission sont les suivantes : 507 heures minimum d’intermittence sur une période maximum de 365 jours. Une addition de vos heures ne suffit pas. Des pièges existent dans cette règlementation complexe. Ainsi une vérification préalable des heures est indispensable. Certaines heures travaillées peuvent ne pas compter dans les 507 heures si votre justificatif employeur est mal rempli par exemple…
Mais attention si vous êtes déjà inscrit ou même déjà indemnisé par Pôle emploi / France Travail de manière « classique », d’autres conditions et calculs compliqués sont à prévoir.
Quels pièges éviter en 2024 ? Voici quelques exemples.
- Comptabiliser à tort des heures travaillées. Exemple : un mauvais intitulé de poste sur une AEM, un objet du contrat de travail erroné sur un GUSO….
- Avoir oubliées des heures au moment de sa déclaration mensuelle de situation : l’AEM existe sur votre espace personnel et pourtant les heures oubliées (et les salaires…) seront » à la poubelle » et ne compteront pas dans la recherche des 507 heures.
- S’inscrire trop tôt ou trop tard ou déposer une demande d’ouverture de droits trop tôt ou trop tard,
- Ne pas être disponible à la recherche d’emploi,
- Avoir travailler au régime général au mauvais moment,
- Être auto-entrepreneur dans le même domaine
- Avoir démissionné d’un contrat au régime général en pensant bien faire. En plus des 507 heures à réunir sur 365 jours, il faudra aussi réunir 455 heures après la démission.
Ces pièges, vous pouvez les éviter grâce à nos experts. Votre temps est précieux. N’attendez pas d’avoir un problème et faites appel à ÊTRE INTERMITTENT !
Une dernière Spécificité pour les droits des intermittents :
Les fameuses « heures assimilables ».
Ce sont des heures qui ne relèvent pas de contrats effectués en tant qu’artiste ou technicien mais qui vont rentrer dans le compte des 507 heures. Évidemment sous certaines conditions… Par exemple, certaines heures d’enseignement ou de formation, un congé maternité, certains arrêts maladie…
Nous espérons que cet article vous a été utile. ÊTRE INTERMITTENT est là pour vous accompagner en continu, et vous aidera à éviter des erreurs qui pourraient venir troubler une activité sereine. Appelez-nous pour en parler !
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